Association du patrimoine artistique asbl

5e exposition au 159 rue de Percke - 1180 Bruxelles

Décembre, Noël, Nouvel An

Céramique, patchwork, parures, peinture... hors du temps

Véronique Bogaert, Paola Ahn et Thomas Flamant, céramiques

Donatienne Biju-Duval, patchworks

Anne Germe et Mireille Ahn, lainages

Michèle Grosjean, bijoux

Colombe Lange, peintures

3 weeks-ends de 11-13h et de 16-19h
Au 159 rue de Percke 159 - 1180 Uccle

Samedi 29 & dimanche 30 novembre
Samedi 6 & dimanche 7 décembre
Samedi 13 & dimanche 14 décembre

L'art du céramiste potier s'apparente au grand art. À la différence de ce dernier, il ne s'inscrit cependant pas de la même façon dans l'histoire. L'artiste qui le pratique se mesure d'égal à égal à ses devanciers d'il y a cent ans, cinq cents ans, voire plus.
C'est un art intemporel. Il nous met dans des dispositions d'esprit qui nous permettent d'entrer dans le sentiment de la beauté, sans avoir à passer par la préoccupation de l'histoire, dans celle de la modernité ou du déjà vu ou encore du bon goût. Il en va de même des patchworks qui s'inscrivent dans une tradition à laquelle la patience se mesure, où le hasard entre de façon semblable dans le résultat, et qui met en jeu librement notre appréciation. Face à la course à l'originalité, qui mine à présent la peinture, on peut aussi s'enchanter de la rencontre avec un art qui se contente de réjouir la vue, qui préfère manier le pinceau que les concepts, et qui tente de s'inscrire dans une permanence semblable à celle de la vie elle-même et de son renouveau. C'est aussi cela que nous évoque Noël... Voilà pourquoi, au moment symbolique de transition de l'année où l'on cherche un cadeau à faire qui fasse sens, nous réunirons en décembre les œuvres de quelques artistes de talent qui font écho à ces préoccupations. Pierre Loze

Exposition DEDANS - DEHORS

THERESE CHOTTEAU

au 159 rue de Percke à 1180 BruxellesDu 11 octobre au 2 novembre

DERNIER WEEK- END ce SAMEDI 1e et DIMANCHE 2 NOVEMBRE

Tous les samedis et dimanches de 11 à 13 et de 16 à 19 heures

C'était au début des années 70. Nous avions vingt ans. Nous nous donnions rendez-vous chez Felix-Adrien qui avait un grand appartement rue de Bordeaux. Nous étions quelques jeunes gens passionnés par ce qui se passait en art. Le Pop Art, cherchant à unir l'art et la vie, convoquait des références en utilisant les signes et objets quotidiens. Nous étions tout autant séduits par l'art minimal qui englobait le spectateur dans l'espace ou la lumière de l'œuvre. Et voilà qu'apparaissait à sa suite l'art conceptuel. Les fondements de l'art traditionnel semblaient vaciller. Therese était là parmi nous, parlant déjà de sa propre création. Elle a su prendre ce que ce moment de l'art avait de vrai tout en restant elle-même. Ses sculptures captent le mouvement, la démarche ou l'allure, autant que les traits des personnes; elle a su saisir l'air du temps sans s'y assujettir, parler de l'espace mental où nous évoluons, avec humour et légèreté. Rien n'échappe à son regard sur un monde en mouvement en proie au doute, à la complexité, dont elle transposeles traits avec les moyens traditionnels de la sculpture et les accessoires de l'assemblage. Cette façon d'unir l'art et la vie si personnelle, touche même à notre relation avec la nature. Ses expérimentations multiples restent si charnelles qu'elles échappent à l'intellectualisme qui en cinquante ans a progressivement tari les prolongements de ce mouvement qui nous enthousiasmait tant. Comme certains de ses personnages sculptés qui arpentent l'espace à grands pas, Therese Chotteau a traversé le monde de l'art exprimant sa confiance dans la création et en gardant le fil de toujours nous parler avant toute chose de l'existence humaine.

Pierre Loze

3e exposition à Uccle

DEDANS-DEHORS

Josias Delcourt, poète et photographe

Véronique Bogaert, céramiste

159 rue de Percke 1180 Bruxelles

Du samedi 13 septembre au dimanche 5 octobre 2025

ouvert tous les samedis et dimanches de 11 à 13 et de 16 à 19 heures

Josias Delcourt

Exposition de ses photographies et présentation de ses recueils de textes poétiques

Je ne connaissais pas Josias Delcourt. Je l'ai vu entrer chez moi à l'occasion d'une ouverture de notre maison à une exposition de deux amis artistes, l'un peintre, l'autre sculpteur, assortie de la présentation de notre livre sur Linkebeek. Nous avons vu ce jour-là passer bien du monde, mais l'intense présence silencieuse de ce jeune homme m'a frappé, à peine avait-il franchi le seuil.

J'ai immédiatement ressenti son attention aigue au lieu et aux êtres. Il m'a dit son nom, je lui ai demandé où il habitait dans la commune, puis ce qu'il faisait dans la vie:

- Je travaille dans un magasin... et j'écris... de la poésie surtout.

J'en étais sûr ! Cette façon de pénétrer dans la pièce, comme un chat, cette manière d'être là, à la fois si discrète et si intense. Nous avons parlé, et me souvenant combien à son âge j'étais impatient d'écrire, de m'illustrer par la plume, je l'ai félicité d'être poète, d'aborder cet art si difficile, l'encourageant à persévérer sans jamais désespérer. Je n'avais encore rien lu de lui, mais j'ai deviné son être et senti luire un diamant en lui. Je lui ai remis un petit écrit personnel, un des rares que j'ai publié, un peu différent de ma vaste production de journaliste et d'historien de l'art. Il est revenu le lendemain me déposer deux de ses recueils dont l'un où ses textes sont accompagnés par ses photos.

Éblouissant.­­­

Je crains de paraphraser cette façon de creuser les mots, d'y souffler comme dans une flûte pour en sortir des sens, qui les rafraîchissent, surprennent et enchantent. J'aime aussi chez lui l'hésitation qui tremble d'abîmer ce qu'elle décrit, et de laisser fuir ce qu'elle a senti, qui est aussi l'expression de la conscience de la fragilité de l'instant où la beauté des choses se révèle.

Bref, nous avons décidé, Dominique et moi, de l'inviter à exposer ses photos chez nous et de contribuer à diffuser ses écrits, et qu'au murmure du ruisseau qui borde notre jardin, s'ajoute cette fois pour les visiteurs celui d'un poète talentueux.

Si je dis éblouissant, c'est que l'on n’arrive pas à tout prendre d'un coup dans ces flashs verbaux, à tout saisir de ces courts-circuits de sens qui font éclater des petits éclairs où s'ouvrent une respiration, un souffle ou une espérance et qui se heurtent à la pudeur. A-t-on le droit d'attendre autant de la simple existence ? Le sentiment que les mots communs ne peuvent pas tout dire habite cette recherche d'en dire plus, cette volonté de dépasser les limites du langage, de bâtir d'autres équivoques, qui déverrouillent la pensée et l'existence même et la laissent quelques instants flotter ailleurs.

Pierre Loze

Véronique Bogaert

Au même moment, au jardin, nous montrerons les grands vases de Véronique Bogaert, céramiste formée au Japon. Elle a appris son art chez un maître potier à Kasama, important centre de céramique au nord de Tokyo, et elle a ensuite vécu vingt ans dans ce pays. À présent, elle enseigne à son tour cet art dans son atelier à Wezembeek.

Dans les grands vases qu'elle crée, le décor et la matière ne font qu'un, l'esprit s'y glisse dans la substance et s'apaise de n'avoir plus qu'à regarder et à suspendre le cours de ses pensées. Née sous la flamme, une allégorie de la vie et de l'énergie s'offre à la vue. Rondeur ou élancement, envie d'y poser la main, un art qui convoque d'abord les sensations, et fait naître une contemplation silencieuse.

Véronique Bogaert fait aussi de la vaisselle : plats, assiettes, bols, tasses qui mêlent la beauté à l'utilité quotidienne. Nous les présenterons dans une prochaine exposition, aux alentours de Noël, et à cette occasion, nous évoquerons le rôle de ces objets qui enchantent la vie de tous les jours et parfois même jalonnent l'existence.

détails
UNE SECONDE EXPOSITION AUX LIMITES D'UCCLE ET DE LINKEBEEK

DEDANS-DEHORS

exposition Vincent Strebelle

Tous les week-ends du mois de juin 2025

de 11 à 13 et de 16 à 19 heures

Présentation de notre livre sur Linkebeeek

et

Exposition des œuvres de Vincent Strebelle

Nous publions ce live sur Linkebeek pour conjurer l'esprit du triste moment politique que nous traversons. À côté de l'histoire de cette petite commune, notre livre commémore les artistes, les créateurs, les hommes de sciences, les résistants qui y ont vécu. Et pour réveiller le souffle de vie, d'invention, de joie de vivre, nous invitons un artiste dont l'inventivité et la liberté créatrice nous a toujours enchanté. Vincent Strebelle, fils de l'architecte moderniste Claude Strebelle, neveu d'Olivier, est surtout l'enfant d'une génération et d'une époque bien différente de celle d'aujourd'hui. Il a grandi au cours de ces années 50, inspiré par les Exercices de style, Zazie dans le métro ou par Jacques Tati, et tout au long de sa carrière de peintre et de sculpteur, il a mêlé l'esprit créateur et l'humour, bousculé les conventions, joué avec les mots, jeté le rire et l'invention au travers de tous les conformismes dont notre temps est malheureusement devenu si friand.

À côté de notre lieu à Bruxelles, devenu de moins en moins accessible, où se tient encore jusqu'au 28 juin une ultime exposition sur la photographie, c'est donc au 159 rue de Percke, aux limites d'Uccle et de Linkebeek, que nous vous recevrons désormais, dans notre jardin sauvage, petit îlot de résistance au bellicisme et aux pestilences de la bêtise organisationnelle qui s'abattent à présent sur les citoyens, sur les êtres humain, comme sur le règne animal et sur la nature.

Linkebeek, Calevoet et Verrewinkel

Présentation de notre livre sur Linkebeeek

et

Exposition des œuvres de Vincent Strebelle

Nous publions ce livre sur Linkebeek pour conjurer l'esprit du triste moment politique que nous traversons. À côté de l'histoire de cette petite commune, notre livre commémore les artistes, les créateurs, les hommes de sciences, les résistants qui y ont vécu. Et pour réveiller le souffle de vie, d'invention, de joie de vivre, nous invitons un artiste dont l'inventivité et la liberté créatrice nous a toujours enchanté. Vincent Strebelle, fils de l'architecte moderniste Claude Strebelle, neveu d'Olivier, est surtout l'enfant d'une génération et d'une époque bien différente de celle d'aujourd'hui. Il a grandi au cours de ces années 50, inspiré par les Exercices de style, Zazie dans le métro ou par Jacques Tati, et tout au long de sa carrière de peintre et de sculpteur, il a mêlé l'esprit créateur et l'humour, bousculé les conventions, joué avec les mots, jeté le rire et l'invention au travers de tous les conformismes dont notre temps est malheureusement devenu si friand.

À côté de notre lieu à Bruxelles, devenu de moins en moins accessible, où se tient encore jusqu'au 28 juin une ultime exposition sur la photographie, c'est donc au 159 rue de Percke, aux limites d'Uccle et de Linkebeek, que nous vous recevrons cette fois, dans notre jardin sauvage, petit îlot de résistance au bellicisme et aux pestilences de la bêtise organisationnelle qui s'abattent à présent sur les citoyens, sur les êtres humains, comme sur le règne animal et sur la nature.

Linkebeek, Calevoet et Verrewinkel

À l'occasion de la parution de notre livre sur

Linkebeek, Calevoet et Verrewinkel

conçu et rédigé par PIerre Loze et Dominique Vautier

nous avons le plaisir de vous inviter à l'exposition

" Entrez par le jardin "

avec Philippe Brodzki et Paul De Gobert

à notre nouvelle adresse159 rue de Percke à 1180 Bruxelles

Nous publions ce livre sur Linkebeek pour conjurer l'esprit du triste moment politique que nous traversons. À côté de l'histoire de cette petite commune, notre livre commémore les artistes, les créateurs, les hommes de sciences, les résistants qui y ont vécu.

À côté de notre lieu à Bruxelles, devenu de moins en moins accessible, c'est donc au 159 rue de Percke, aux limites d'Uccle et de Linkebeek, que nous vous recevrons cette fois, dans notre jardin sauvage, petit îlot de résistance au bellicisme et aux pestilences de la bêtise organisationnelle qui s'abattent à présent sur les citoyens, sur les êtres humains, comme sur le règne animal et sur la nature.

SOMMAIRE du livre "Linkebeek, Calevoet et Verrewinkel"

I. Linkebeek du Moyen Âge à nos jours page 4

II. Des années 1880 à 1945

Les villas de villégiature p. 102

En ballade avec Vermeylen àVerrewinkel Eric Min p. 116

Poètes et peintres dans la nature Eric Min p. 117

Les salons champêtres Constantin Ekonomides p. 118

Le home des enfants juifs de Linkebeek p. 121

Quelques fabriques p. 121

La pisciculture p. 122

L’horticulture Robinson p. 124

III. L’architecture moderniste des années 1950 et 1970 p. 126

IV. Personnalités remarquables p. 138

V. Activités culturelles et sociales p. 152

VI. Les dernières fermes, les nouveaux agriculteurs et autres activités p. 154

VII. Se restaurer p. 158

VIII. Des passions p. 160

XIXe-XXe

L'OBJET PHOTOGRAPHIE. UNE HISTOIRE D'ART ET DE PASSION 1844-1982
HET OBJECT FOTO. EEN VERHAAL OVER KUNST EN PASSIE 1844-1982

Du 10 avril 2025 au 28 juin 2025

mercredi - jeudi - vendredi - samedi 14:00 - 18:00

L’Association du Patrimoine artistique vous invite à découvrir à travers une cinquantaine de tirages originaux, de véritables chefs-d'œuvre de la photographie internationale.

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Bruxelles autrefois

Volet 1

LA SENNE A CIEL OUVERT

du Moyen Age au 18e siècle

accompagnée d'un catalogue

Du 14 octobre au 27 novembre 2021

Les jeudis - vendredis - samedis : 14 à 18 heures

7 rue Charles Hanssens - 1000 Bruxelles

détails
Le Musée des Beaux-Arts de Tournai en péril

Respectons intégralement l'œuvre de Victor Horta. Le génie de cet architecte est incontestable, il échappe trop souvent à la compréhension des gens qui s'occupent de muséographie. Pour le Musée des Beaux-Arts de Tournai, toute percée dans le bâtiment est inacceptable.

merci de signer la pétittion

www.change.org/p/monsieur-paul-olivier-delannois-bourgmestre-de-tournai-contre-l-enlaidissement-du-musée-des-beaux-arts-de-tournai

Monsieur le Ministre-Président et Monsieur le Vice-Président du gouvernement wallon

Avec les inondations catastrophiques que viennent de connaître les villes de Wallonie, nous prenons conscience des travaux d'infrastructure qu'il va falloir réaliser, avec le concours de grands bureaux d'ingénieurs, afin que pareils événements ne se reproduisent plus. Cette prise de conscience nécessitera des choix budgétaires.

Dans ce contexte, il est une dépense dont la Région Wallonne pourrait salutairement faire l'économie : celle de l'adaptation du Musée des Beaux-Arts de Tournai à une vision moderne de la muséologie dite contemporaine.

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l'avenir du Sablon

Des nouvelles du Sablon

Comité Sauve Lebeau Sablon

COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles le 28 janvier 2021

Demande de permis d’urbanisme de la société Immobel sur le bloc Belgacom au Sablon, rue Lebeau- rue de la Paille – rue de Ruysbroeck

Ce 27 janvier, la Commission de Concertation de la Ville de Bruxellesa invité Immobel à retirer sa demande et à introduire une nouvelle demande de permis d’urbanisme et d’environnement afin que la demande de permis d’urbanisme puisse être soumise à une étude d’incidences.

Le Comité de riverains Sauve Lebeau Sablon salue cette décision qui rencontre ses préoccupations.

  • Tous les riverains et associations présents lors de la réunion de la Commission avaient en effet unanimement demander le refus pur et simple de ce projet démesuré et déraisonnable. Aucune voix n’a été favorable au projet.
  • Le Comité avait encore reçu depuis le soutien de milliers de Bruxellois, de l’association Quartier des Arts, de la Fondation Frison-Horta, d’Europa Nostra Belgium ainsi que de nombreuses personnalités du monde culturel, comme Paul Dujardin (Bozar) et de Peter De Caluwe (La Monnaie.)

Immobel doit retourner à la case départ. C’est une bonne chose!

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